spectacle de Marien Tillet compagnie le cri de l’armoire
Marien Tillet
Alban Guillemot
Samuel Poncet
Alexandra Bic
Camille Bard
Alban Guillemot
Samuel Poncet
Alexandra Bic
Camille Bard
« Il y a autant de personnalité chez un dormeur que chez un éveillé : la position, l’activité, les rituels d’endormissement, etc.
Le sommeil pose autant la question de l’endormissement que de l’impossibilité de s’endormir. Ces agitations dont nous faisons preuve de temps à autre, ces phases d’insomnies dans lesquelles nous ne savons même plus si nous avons dormi une seconde, une heure… ces espaces où la réalité et le songe s’interpénètrent.
Et puis le rêve…
Ce qui m’intrigue, autant que ce qui me passionne dans le rêve, c’est la capacité que notre cerveau a de nous faire croire en une réalité ponctuelle. Dans mes précédents spectacles, il a toujours été question de cette réalité : qui en est juge ? Qui peut dire qu’une chose est vraie plus qu’une autre ?
La réalité se définit toujours par ce que la majorité décide d’avaliser. « Ça existe » ou « Ça n’existe pas » est décidé naturellement par un référendum tacite. Individuellement, quand nous doutons, nous nous tournons vers l’avis des autres.
Dans notre rêve nous pouvons faire la même chose : nous pouvons nous adresser aux personnages de notre rêve pour leur demander ce qui est vrai ou non.
Partant de là et pour poursuivre l’expérience tentée dans Après ce sera toi, j’aimerais poser la question de cette réalité que nous pensons partager sur la scène d’un théâtre : Sommes-nous là ? Tout était-il écrit ? Pour résumer : qui est en train de rêver ce qui est en train de se passer ?
Le conte comme espace de liberté pour une personne sur scène me semble être l’outil idéal pour jouer avec ces codes vertigineux. »
Le sommeil pose autant la question de l’endormissement que de l’impossibilité de s’endormir. Ces agitations dont nous faisons preuve de temps à autre, ces phases d’insomnies dans lesquelles nous ne savons même plus si nous avons dormi une seconde, une heure… ces espaces où la réalité et le songe s’interpénètrent.
Et puis le rêve…
Ce qui m’intrigue, autant que ce qui me passionne dans le rêve, c’est la capacité que notre cerveau a de nous faire croire en une réalité ponctuelle. Dans mes précédents spectacles, il a toujours été question de cette réalité : qui en est juge ? Qui peut dire qu’une chose est vraie plus qu’une autre ?
La réalité se définit toujours par ce que la majorité décide d’avaliser. « Ça existe » ou « Ça n’existe pas » est décidé naturellement par un référendum tacite. Individuellement, quand nous doutons, nous nous tournons vers l’avis des autres.
Dans notre rêve nous pouvons faire la même chose : nous pouvons nous adresser aux personnages de notre rêve pour leur demander ce qui est vrai ou non.
Partant de là et pour poursuivre l’expérience tentée dans Après ce sera toi, j’aimerais poser la question de cette réalité que nous pensons partager sur la scène d’un théâtre : Sommes-nous là ? Tout était-il écrit ? Pour résumer : qui est en train de rêver ce qui est en train de se passer ?
Le conte comme espace de liberté pour une personne sur scène me semble être l’outil idéal pour jouer avec ces codes vertigineux. »
Marien Tillet
Un rêveur lucide est conscient de rêver. Il peut même orienter ses rêves.
Une jeune journaliste se découvre cette aptitude. Pourtant elle ne peut aller au bout d’un rêve car à chaque point culminant elle se fait réveiller par la locataire du dessus qui fait les cent pas à 3 heures du matin.
Quand sa voisine disparaît, les rêves disparaissent aussi. Les insomnies s’installent et s’allongent nuit après nuit.
Épuisée et en manque de son activité onirique, la jeune femme rentre dans un programme scientifique d’étude des rêves.
L’expérience dérape. Marien Tillet explore la zone fragile entre rêve et réalité. Imaginons que cette frontière sibylline soit en fait un vaste territoire. Le doute est permis.
Une jeune journaliste se découvre cette aptitude. Pourtant elle ne peut aller au bout d’un rêve car à chaque point culminant elle se fait réveiller par la locataire du dessus qui fait les cent pas à 3 heures du matin.
Quand sa voisine disparaît, les rêves disparaissent aussi. Les insomnies s’installent et s’allongent nuit après nuit.
Épuisée et en manque de son activité onirique, la jeune femme rentre dans un programme scientifique d’étude des rêves.
L’expérience dérape. Marien Tillet explore la zone fragile entre rêve et réalité. Imaginons que cette frontière sibylline soit en fait un vaste territoire. Le doute est permis.
lien vers PARADOXAL sur le site de la compagnie Le cri de l’armoire